Le quartier du centre-ville

Présentation du projet

Redonner à son Centre-ville une nouvelle image, une nouvelle attractivité, et offrir aux habitants un cadre de vie agréable où chacun pourra grandir, vivre, s’épanouir sont des défis que la Ville de Saint-André a choisis de relever en proposant un projet urbain ambitieux qui permet de construire le Centre-ville de l’Avenir.

La Ville, soutenue par l’ANRU, s’inscrit dans le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Elle a décidé d’engager un travail de rénovation de son centre-ville : s’appuyer sur des éléments forts existants ou du passé pour le transformer en profondeur et en faire un cœur urbain beau, durable et bouillonnant de vie.

Ce programme, financé par l’ANRU avec le concours d’Action Logement couvre la période 2019-2029. Il permettra au Centre-ville qui présente aussi des dysfonctionnements urbains importants de bénéficier des moyens financiers pour y remédier. Un levier incontournable pour la qualité de vie et la redynamisation du territoire.

A La Réunion, 6 communes sont financées par l’ANRU dont le centre-ville de Saint-André. L’ANRU, à travers ce programme,
vise à faire évoluer les quartiers vers des espaces urbains
« ordinaires » caractérisés par la diversité des fonctions et des types d’habitat, l’ouverture et les relations avec le reste de la ville, la qualité des espaces publics. Plus fondamentalement,
il importe de donner à tous les habitants des quartiers la possibilité de devenir des citoyens à part entière de leur ville.

Le NPNRU du Centre-ville, intitulé « Centre-ville d’Avenir » s’articule autour de 5 axes thématiques:

L’habitat

L’espace public

L’économie

L’équipement

La mobilité

Toute l’ambition du projet NPNRU sur le centre-ville de Saint-André vise à en faire un centre-ville attractif, ouvert à tous et agréable pour tous.

Au-delà des enjeux liés au projet, la Commune souhaite une participation active des habitants à l’élaboration du projet.
Pour construire le « Centre-ville d’Avenir », la Ville de Saint-André s’appuie sur la concertation des acteurs du quartier (habitants, associations, conseil citoyen, commerçants…). Le public scolaire, considéré comme la future génération, est également associé à la transformation urbaine du Centre-ville.

En parallèle du NPNRU, la ville s’inscrit aussi dans le programme Action Cœur de Ville (ACV). Le plan ACV vise à revitaliser les villes moyennes dans tout le territoire métropolitain et ultramarin. Il répond à une double ambition : améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter le rôle de moteur de ces villes dans le développement du territoire.

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Le projet s’inscrit aussi dans une démarche de labellisation d’éco-quartier.

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Histoire du centre-ville
1961
La majorité du Centre-ville n’était encore que des champs de canne. On pouvait lire les axes historiques que sont l’avenue de Bourbon / l’avenue Ile de France, la rue de la gare ainsi que le chemin Lagourgue qui constituait un accès direct vers le littoral. A travers ce paysage rural, on retrouvait la Ravine Sèche au cœur du centre-ville, longeant l’avenue de Bourbon. Autre élément remarquable : la présence du chemin de fer, construit en 1878 qui desservait le centre-ville par la rue de la Gare. Cette ligne unique quasi circulaire reliait Saint-Benoît à Saint-Pierre, en passant par Saint-Denis et Saint Paul. On retrouve non loin de la gare, plusieurs maisons liées à l’histoire de la vanille et de la canne à sucre, comme la Maison Loupy ou encore le Domaine Apavoupoullé.
1978
Construction d’une des premières opérations de logements sociaux par la SHLMR, l’opération SHLMR Centre-ville. D’autres équipements sont construits tels que l’école Paul Herman et le collège Mille Roches. En périphérie du Centre-ville, se développent plusieurs opérations de lotissement. Et l’arrivée de la Rocade Sud, qui va accélérer la mutation du quartier Cressonnière. Un nouveau centre-ville se créé par la construction d’un Centre commercial le long de l’avenue de la République. L’objectif était de dynamiser et de densifier le centre. A cette époque, on remarque également la construction de la gare routière, d’une grande surface alimentaire (qui se trouvait être SUPER U, remplacé par Leader Price) et la salle des Fêtes. Se développe un peu plus à l’Est la cité artisanale et l’Institut Médico-Professionnel.
1984 – 1985
Un nouveau centre-ville se créé par la construction d’un Centre commercial le long de l’avenue de la République. L’objectif était de dynamiser et de densifier le centre. A cette époque, on remarque également la construction de la gare routière, d’une grande surface alimentaire (qui se trouvait être SUPER U, remplacé par Leader Price) et la salle des Fêtes. Se développe un peu plus à l’Est la cité artisanale et l’Institut Médico-Professionnel.
1990 – 2000
Dans les années 1990, le PAE 2000 se développe sur le reste du secteur du Centre-ville. Le projet PAE 2000 s’est globalement développé le long de la rue du Lycée. Il a permis la construction des établissements scolaires, notamment le Lycée professionnel Jean Perrin et le Lycée Sarda Garriga et de logements sociaux. En 1996, les quartiers de Ravine Creuse, Cressonnière et Mille Roches sont classé en classe Zone Urbaine Sensible(ZUS) le cadre d’un plan de relance pour la ville.
Après 2000
La majorité du Centre-ville n’était encore que des champs de canne. On pouvait lire les axes historiques que sont l’avenue de Bourbon / l’avenue Ile de France, la rue de la gare ainsi que le chemin Lagourgue qui constituait un accès direct vers le littoral. A travers ce paysage rural, on retrouvait la Ravine Sèche au cœur du centre-ville, longeant l’avenue de Bourbon. Autre élément remarquable : la présence du chemin de fer, construit en 1878 qui desservait le centre-ville par la rue de la Gare. Cette ligne unique quasi circulaire reliait Saint-Benoît à Saint-Pierre, en passant par Saint-Denis et Saint Paul. On retrouve non loin de la gare, plusieurs maisons liées à l’histoire de la vanille et de la canne à sucre, comme la Maison Loupy ou encore le Domaine Apavoupoullé.

Comprendre le quartier… en chiffres

75 hectares
de superficie

5700
habitants
10% de la population de la commune, 54.5% ont moins de 30 ans, 49.1% de familles monoparentales

1627
logements sociaux
soit 62% du parc communal au Centre-ville

333
commerces actifs
50% des commerces se situent au Centre-ville

4
axes principaux
L’axe historique Avenue de Bourbon / Ile de France, L’axe Avenue de la République, la rue de la Gare et la rue du Lycée

1
patrimoine riche à
valoriser